The Lost Days

France/UK/US, 1999
47 min. Beta numerique PAL, Couleur, Stereo

Press Quotes

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«Une de ces rares voyageuses contemporaines dont le cinéma révèle de hauts principes éthiques et esthétiques du genre de ceux établis par Chris Marker… Cette étude de la mélancolie, de l’aliénation, de l’altérité et de différence pourrait très bien être montrée au côté de Sans Soleil (1983) de Marker.»
Jurij Meden, KINOPLUS, Slovenia

«Un étrange sentiment de mélancolie hante The Lost Days de Laura Waddington, Une jeune femme entreprend un voyage. Ses premiers arrêts: Marrakech, Lisbonne et Paris. Cependant, les villes ne servent que de toile de fond à son imagination. Des rues embrumées, images fugitives d’un autre monde. Une méditation sur ce que nous sommes et d’où nous venons. Représentation de l’errance sur la route et la perte dans le temps»
Andreas Burkhardt, TIP MAGAZINE, Berlin

«C’est comme si le tramway flottait et tanguait silencieusement, en se frayant un chemin à travers les ruelles étroites de la vieille ville de Lisbonne. Regardant dehors, la caméra capte des impressions furtives : des piétons qui se précipitent, un balayeur, des vieillards adossés aux entrées de maisons.“Parfois”, dit la voix-off, “lorsque j’observe les gens, un sentiment de tristesse m’envahit et je pense à toutes les autres vies que j’aurais pu mener”.»
Maya McKenCheay, FALTER, Vienna

«Récits à plusieurs caméras : Une fille qu’on ne voit jamais, mais dont le point de vue est mis en image par 15 camérawomen recrutées par l’Anglaise Laura Waddington pour filmer leur ville en tant qu’étape de voyage d’un personnage fictive. A travers ces 15 regards, The Lost Days nous fait flotter de Jaffa à Taipei en passant par la Bosnie, HongKong, Moscou et d’autres villes toutes aussi évocatrice. Avec chaque nouvelle cassette Hi8 reçue au cours de l’année du projet, Laura a réorienté son road story de cette fille errante, perdue dans le temps, méditante sur les choses qu’elle imagine en train de disparaître. Refilmées à partir de l’écran du moniteur, ralenties, recolorées, saturées, ces images formellement unies nous plongent dans 40 minutes de voyage fabuleusement sensorielle, mélancolique, poétique»
TOURNAGES WEBZINE, Paris

«La beauté des images dans les films de Waddington, en combinaison avec la musique hypnotique de Fisher Turner fascine. Cependant c’est une beauté qui surgit d’une profonde implication intellectuelle et émotionnelle avec la matière filmée… Quant à la réalité, la voix-off de The Lost Days exprime une opinion sans équivoque qui montre qu’elle ne s’intéresse pas seulement à critiquer la société mais essentiellement à la pensée et la perception.»
Olivier Rahayel FILM-DIENST MAGAZINE